VODOUN-HOUNNON

Les remèdes

Remède ménopause naturelle - un traitement secrète Maitre Adodo Tchetoula Oriculture Remède ménopause naturelle - un traitement secrète 1 Les accidents domestiques représentent actuellement l'une des premières causes de mortalité en France, bien qu'elle soit trop souvent ignorée : ils représentent de 2 à 3 fois le nombre de tués sur les routes avec plus de 20000 décès par an. Les personnes âgées sont nombreuses mais le record inquiétant revient aux enfants dont c'est sans conteste la première cause de mortalité puisqu'il se produit plus de 2000 accidents par jour concernant des enfants de moins de 6 ans. Ces chiffres devraient faire réfléchir. Il suffit pourtant de prendre un peu de temps pour comprendre comment les enfants et les personnes âgées fonctionnent pour mettre en place des gestes simples de prévention. Chez les enfants les principaux risques concernent les empoisonnements par ingestion de produits toxiques (produits d'entretien, médicaments...) qu'il suffirait simplement de placer hors d'atteinte ou dans des armoires ou placards fermés à clé. Les brûlures sont également trop fréquentes : cela va de l'eau trop chaude du bain à la casserole bouillante dont l'enfant attrape la queue, du briquet qui traîne au barbecue du jardin. Ensuite viennent les chutes dans les escaliers ou par les fenêtres : garde-fous, barrières de protection, barreaux existent pourtant. Les risques d'étouffement avec jouets, cacahuètes ou autres s'ajoutent à la liste. Un minimum de bon sens suffirait parfois à prévenir certains accidents : ne pas mettre un meuble propice à l'escalade sous une fenêtre, ne pas répondre au téléphone pendant le bain, ne pas mettre le restant d'eau de Javel dans la bouteille de coca. Il existe des simulations qui permettent de se représenter la perception que les enfants ont avec leur petite taille de nos appartements et ainsi se rendre compte de tous les dangers qui les guettent eu égard à leur besoin spontané de découverte ! Aux gestes simples de mise en sécurité des enfants doit s'ajouter une éducation préventive : il faut les mettre en garde, leur montrer les bons gestes de la vie courante de la même manière qu'on leur apprendra les précautions à prendre pour traverser la route sans danger ou les numéros de téléphone à appeler en cas de problème. Et puis … vérifions régulièrement le contenu de la trousse de premiers soins. Les personnes âgées sont davantage guettées par les chutes en tous genres, les pertes de conscience,les malaises cardiaques qui sont loin d'être une fatalité si on réagit dans les premiers instants. Nous n'avons généralement pas de défibrillateur à portée de main et peu d'entre nous ont leur diplôme de secourisme, pourtant il est possible d'apprendre quelques gestes de base qui dans bon nombre de cas permettent d'attendre l'arrivée des secours officiels. Savons-nous faire une compression abdominale en cas d'étouffement ? Des points de compression en cas d'hémorragie ? Un dégagement des voies aériennes chez une personne inconsciente ? Une mise en position de sécurité ? Une compression thoracique et un bouche à bouche ? Savons-nous quand il est opportun ou non de bouger une personne accidentée ? De la réchauffer ? De lui enlever ou non ses vêtements mouillés en cas d'hypothermie ? Etc, etc N'hésitez pas à chercher sur internet des descriptions en images de toutes ces techniques et des réponses à vos questions : cela vous encouragera peut-être à participer aux stages organisés par exemple par les pompiers. Les ennuis n'arrivent pas qu'aux autres... Et les premières secondes sont souvent décisives en cas d'accident quelle qu'en soit la nature. 2 La douleur est un phénomène extrêmement complexe qu'il est difficile d'appréhender en raison de sa grande subjectivité, les seuils de tolérance variant prodigieusement d'un individu à l'autre et selon les circonstances chez un même individu. A l'heure actuelle les médecins s'intéressent davantage à la prise en charge de la douleur chez leurs patients et la recherche en neurosciences se développe de plus en plus dans ce domaine auquel les techniques d'imagerie médicale ont apporté de nouveaux éléments. Même si nous sommes rarement malades, la douleur fait cependant partie de notre quotidien et cela à tous les âges. Elle est souvent ponctuelle, vive mais peut devenir lancinante et chronique (dos, tête, articulations etc) et nous sommes parfois désarmés devant elle. L'une des difficultés rencontrées pour l'atténuer est que souvent la source de la douleur ne se trouve pas là où on a mal : les ostéopathes, chiropracteurs et autres nous stupéfient toujours quand ils nous soulagent en nous massant le crâne ou le pied alors qu'on a mal au dos ! I l est également très difficile de l'apprécier et de la quantifier car l'expérience de la douleur n'est pas uniquement proportionnelle à l'étendue des dégâts subis. Il entre en jeu dans la perception de la douleur des facteurs émotionnels et même socio-culturels. Un enfant pleure car il est tombé et s'est égratigné : vous pouvez lui faire complètement oublier sa douleur en attirant son attention sur autre chose, comme si la douleur avait littéralement disparu. Des soldats dans le feu de l'action, une maman voulant sauver son enfant dans un grave accident peuvent être mortellement blessés et ne rien ressentir du tout ; ils ne prennent généralement conscience de leur douleur que lorsque la lutte est finie. En fait la douleur n'existe pas en tant que telle : elle n'existe pour nous que dans la mesure où notre cerveau nous en donne conscience. C'est notre cerveau qui évalue les risques d'après les impulsions qu'il reçoit, y compris pensées et croyances, et envoie la douleur comme signal de danger. Pour simplifier nous pourrions dire que tout se passe dans les exemples cités, comme s'il décidait dans certaines circonstances qu'il était plus important d'aller de l'avant et suspendait le signal de la douleur tant que l'individu n'était pas en sécurité. On entrevoit le rôle important du cerveau qui va jusqu'à renvoyer l'illusion de la présence d'un membre après une amputation. Notre corps a une mémoire et le cerveau ne peut distinguer entre une douleur causée par un fait réel et celle causée par un fait imaginaire. De toutes façons dans les deux cas notre sensation de douleur, elle, est toujours réelle. Dans la même logique, croire ou savoir qu'on va avoir mal peut déclencher des douleurs en quelque sorte préventives, et l'on peut également continuer à avoir mal alors que la cause de la douleur a disparu ! Peut-être connaissez-vous cette histoire incroyable d'un homme qui s'était enfoncé un clou dans le pied et hurlait de douleur : quand on a découpé sa botte pour le soigner on s'est aperçu que si le clou avait bien percé la botte en revanche il était passé entre les deux orteils et le pied était intact ! Cela laisse rêveur … Vous savez qu'il existe des solutions alternatives à la prise de médicaments pour atténuer les douleurs qui ne représentent pas une pathologie lourde ; les anti-inflammatoires naturels que sont certaines plantes comme le curcuma ou le gingembre n'ont pas d'effets secondaires et sont moins coûteux ; les médecines douces apportent une bonne complémentarité aux soins médicaux traditionnels ; lumière du soleil, chocolat etc augmentent notre taux d'endorphines, véritables anti-douleurs naturels. Mais auriez-vous pensé à travailler sur vos pensées quand vous avez mal ? Ne souffrent pas de la même façon ceux qui pensent « je suis bien fragile ! », « c'est fichu » , « voyez mon courage ! », « cela n'arrive qu'à moi ! ». Et vous ? Comment souffrez-vous ? 3 Le coeur et ses maladies Dans nos sociétés modernes le risque cardiovasculaire s'est considérablement accru et des défibrillateurs apparaissent dans de nombreux endroits publics puisque l'on sait qu'en cas d'accident cardiaque les premières minutes sont décisives. Les principales causes des problèmes liés au cœur sont le tabagisme et l'hypertension et bien sûr le cholestérol, causes qui sont aggravées en cas de faiblesse génétique héréditaire. Le manque d'exercice physique associé au stress et aux erreurs alimentaires ont une grande part de responsabilité dans l'apparition du mauvais cholestérol et l'hypertension ; la restauration rapide qui s'est beaucoup développée apporte généralement une nourriture trop riche et bien entendu avalée trop rapidement donc mal assimilée. Nous savons tous que nous devrions faire davantage d'exercices et manger de façon plus équilibrée mais souvent le stress de la vie familiale et professionnelle prennent trop d'importance et nous font oublier trop souvent les sages résolutions qu'il nous arrive de prendre à chaque rentrée. Nous savons grosso modo que bien respirer (nous n'utilisons qu' 1/3 de notre capacité respiratoire)et pratiquer une activité physique régulière ré-oxygène notre sang, augmente nos globules rouges pour le plus grand bénéfice de notre coeur, mais cela brûle aussi les acides gras et joue un rôle dans le stockage du glycogène donc aide à combattre les méfaits du cholestérol. Il est évident que pouvoir s'inscrire dans un club pour faire de l'aérobic, du cardio-training ou s'exercer à la zumba serait une bonne solution si nous faisons partie des citadins sédentaires surbookés! Il est plus facile de se motiver avec un coach ou dans un cours collectif et cela a l'avantage de nous faire rencontrer d'autres personnes. Mais cela n'est pas toujours possible pour des raisons de planning, de finances mais aussi tout simplement parce qu'on ne souhaite montrer à tout le monde ses bourrelets ! N'oublions pas cependant la course, le vélo, la natation ou tout simplement la marche mais aussi la corde à sauter voire le hula-hop! L'important est que l'activité soit exercée régulièrement : au minimum 3 fois par semaine au départ. Il est souvent conseillé de la pratiquer pendant 30 minutes minimum pour qu'elle puisse avoir un effet ; en fait des expériences réalisées sur des sportifs tendrait à montrer que les entraînements avec intervalles seraient plus efficaces : alterner de 7 à 8 fois des périodes intensives de 20 secondes où l'exercice se fait à plein régime, avec des pauses de 10 secondes donnerait de meilleurs résultats qu'un entraînement continu de 30 minutes. Si vous décidez de pratiquer une activité chez vous pensez aux DVD qui existent dans beaucoup de disciplines (même la zumba) et qui peuvent vous aider. Surtout variez vos exercices pour éviter la baisse de motivation. Quelle que soit l'activité physique choisie ne la faites jamais le ventre vide, à la place du déjeuner de midi par exemple, cela en réduirait les bienfaits contrairement à ce qu'on pourrait imaginer. Si vous vous entraînez le soir ne le faites pas trop près de l'heure du coucher mais 2 h avant au minimum. Le rythme de votre activité en salle ou chez vous peut se tester de la manière suivante : vous devez pouvoir faire la conversation en même temps mais ne pas pouvoir chanter. Le « plus » c'est de vous faire offrir un cardio-fréquence-mètre : cela se présente sous forme de montre en général et vous permet d'éviter de mettre votre cœur dans le « rouge ». On calcule le rythme cardiaque à ne pas dépasser au cours d'un entraînement en retranchant son âge de 180. Pensez également à vérifier vos progrès régulièrement pour vous motiver : c'est très important; choisissez une activité témoin simple ( par exemple monter un escalier que vous avez l'habitude de prendre) et vérifiez chaque semaine si vous êtes plus ou moins essoufflé, si vous le montez plus ou moins rapidement, ou si votre rythme cardiaque a ou non ralenti. 4 Les médecines alternatives Les médecines alternatives, encore appelées médecines douces ou médecines parallèles commencent à être davantage reconnues et sont de plus en plus souvent utilisées en complément de la médecine traditionnelle, et ceci même dans les hôpitaux. Souvent pratiquées de longue date dans les anciennes civilisations elles apportent des bienfaits que la science moderne découvre et se met à étudier . En France l'ostéopathie et l'acupuncture font souvent l'objet de prises en charge partielles par les organismes de mutuelle et certains médecins ou kinésithérapeutes se risquent même à ajouter ces spécialités à leur cursus d'études traditionnel pour le plus grand bien des patients. L'homéopathie est largement entrée dans les mœurs, mais on fait également la part belle à la chiropractie, la sophrologie ou la phytothérapie. Les techniques d'hypnose elles-mêmes ont déjà été utilisées pour remplacer l'anesthésie dans certaines opérations bien ciblées. Certaines techniques de relaxation et de méditation commencent aussi à être bien connues ; l'ayurveda n'a pas encore beaucoup d'adeptes mais le yoga est plus répandu. L'aromathérapie devient de plus en plus à la mode : utilisée en Egypte, dans la Chine ancienne et citée de nombreuses fois dans la Bible elle s'allie parfaitement aux diverses techniques de massage et a d'excellents résultats sur les souffrances émotionnelles liées au stress. Il existe même un Feng-Shui aromathérapique. On sait depuis longtemps qu'il existe des plantes à fort pouvoir médicinal dont l'étude a d'ailleurs été souvent à l'origine de certains médicaments « officiels » mais le rôle des huiles essentielles reste encore peu usité. Les huiles essentielles tirées par exemple de la rose, la lavande, le thé ou la camomille ne sont pas utilisées seules en principe mais mélangées à une huile végétale qui leur sert de support et contrairement à ce qu'on pourrait imaginer ne sont pas « huileuses ». Certaines personnes se mettent à fabriquer elles-mêmes celles qui leur conviennent ; les premiers essais se font souvent avec les agrumes. La méthode Pilates en cas de douleurs au dos apparaît également depuis peu en France après son développement au Québec et aux Etats-Unis : mise au point au départ pour soulager les douleurs des danseurs elle a été ensuite utilisée pour les sportifs et se concentre en particulier sur la posture. En fait il existe un nombre considérable de médecines alternatives qui ne peuvent toutes être citées et dont les bienfaits ne sont pas tous constatés. De plus en plus nos contemporains sont rongés par le stress et déséquilibrés par une alimentation dans laquelle les produits chimiques jouent un rôle néfaste et comme il n'est pas toujours possible ou souhaitable de consulter un médecin pour les nombreux petits dysfonctionnements quotidiens qui peuvent se produire, se tourner vers les médecines alternatives devient un besoin. Pour certains scientifiques beaucoup de ces pratiques ont uniquement un effet « placebo » ; ce n'est pas très grave dans la mesure où le soulagement est là ! Il est préférable par contre dans la mesure du possible d'en parler avec son médecin traitant afin d'éviter des éventuelles contre-indications. N'oublions pas de toutes façons que les meilleures armes contre le stress sont un bon équilibre entre une activité physique, une alimentation saine, une bonne hygiène de vie et un sommeil suffisant ; être bien hydraté, prendre souvent le soleil, apprendre à respirer à fond et avoir des pensées positives sont également d'excellents atouts ; et rire ! au moins une fois par jour ! c'est très bénéfique. Nous ne pouvons pas éviter tous les stress mais nous pouvons toujours gérer nos réactions aux stress ; nous pouvons dire que notre verre est à moitié vide ou à moitié plein ! Mais nous pouvons aussi féliciter simplement d'avoir ce verre ! 5 Les maladies chroniques Parmi les maladies chroniques qui affligent trop souvent nos contemporains on assiste ces derniers temps à une recrudescence des allergies de toutes sortes, des problèmes asthmatiques et du diabète de type II. Il est évident que la pollution de notre alimentation et de notre environnement par des produits chimiques de plus en plus présents explique en grande partie cette évolution. Dans le domaine des allergies nous connaissions les cas classiques de réaction aux cacahuètes, aux acariens, aux pollens de toutes natures, et aux squames ou piqûres d'animaux. Deux nouvelles allergies se développent depuis peu à grande vitesse : il s'agit de l'intolérance au gluten et à la lactose. L'intolérance au gluten sans être pour autant atteint de la maladie coeliaque est de plus en plus mise en évidence. Le gluten est une protéine de stockage contenue dans le blé, le seigle et l'orge qui sert à lier les amidons ensemble dans l'alimentation, donc on ne la trouve pas seulement dans le pain et les pâtes ! En fait le gluten est présent dans quantité d'aliments préparés et il est difficile d'éviter d'en consommer car en France, contrairement par exemple à d'autres pays tels que le Canada, ses méfaits ne sont admis que depuis très peu de temps et l'étiquetage des produits n'est pas encore très clair à ce sujet. Il semblerait que cette intolérance puisse avoir trois sources : le stress, la génétique ou l'impossibilité d'absorber la protéine. Il ne se passe pas de jours sans que l'on ne relie de nouveaux symptômes à cette intolérance et sans qu'on ne s'aperçoive qu'elle concerne en fait beaucoup plus de personnes qu'on ne le supposait. Auparavant il n'était possible de trouver des aliments sans gluten que sur Internet, mais peu à peu commencent à apparaître en France des rayons de produits spéciaux. C'est un directeur de Monoprix qui a pris la première initiative dans ce domaine suite aux problèmes de son fils. Mais les comportements alimentaires n'évoluent que très timidement dans ce domaine et il vient encore à l'idée de bien peu de gens de faire un lien entre certains troubles et la présence de gluten. La deuxième allergie qui se répand et qui commence également tout juste à être prise en compte est l'intolérance au lactose : il s'agit d'une sensibilité alimentaire ce qui n'est pas la même chose que l'allergie au lait de vache par exemple. On sait pourtant depuis longtemps que chez les adultes il manque l'enzyme lactase qui aide à la digestion des produits laitiers, mais d'une part on ne pensait pas que son absence pouvait déclencher de graves problèmes chez certaines personnes , d'autre part on estimait suffisant de réduire la consommation de ces produits laitiers. Or il apparaît que de plus en plus de personnes souffrent de désordres liés à la lactose ; de plus on oublie que la lactose est présente dans de nombreux produits auxquels on ne pense pas. Un exemple typique concerne les médicaments : la plupart du temps l'enrobage des molécules est en lactose et le médicament censé vous soigner peut, à cause de cela, déclencher des effets secondaires importants liés non à la molécule mais à son conditionnement. Les problèmes d'asthme , bien connus quant à eux, concernent, nous l'avons dit, de plus en plus de personnes et malheureusement les enfants sont très touchés or en principe l'asthme se gère mais se guérit rarement donc c'est handicapant pour leur avenir. Aux USA 20 millions d'américains seraient asthmatiques dont 1 enfant sur 10. Les causes en seraient les aliments transformés et les polluants de toutes sortes. Les diabètes de type II se gèrent un peu plus facilement mais leur développement devient alarmant. Les principes de l'Ayurveda enseignent que ce n'est pas le pollen qui déclenche l'asthme mais le déséquilibre du corps : la nature certes n'est pas spontanément nuisible à l'homme mais les transformations chimiques que l'homme lui fait subir peuvent la lui rendre dangereuse et il est évident que les stress de toutes sortes qui empoisonnent la vie moderne affaiblissent notre système immunitaire ! 6 La peau Notre peau sert de rempart à notre corps contre les agressions de toutes sortes donc il convient de l'entretenir le plus soigneusement possible.On sait combien elle est sensible aux variations de température, au froid comme au soleil et elle est influencée par notre style de vie et surtout notre nourriture. Elle joue un rôle également dans la perception que les autres ont de nous au sens où une peau souple et élastique est le symbole de la jeunesse dont la dictature se fait de plus en plus sentir : ce qui peut-être appelé l' « effet hollywoodien ». Tout le monde ne peut avoir recours à la chirurgie esthétique pour pallier aux rides et au relâchement cutané quand ceux-ci s'amorcent ; de plus la chirurgie esthétique peut parfois avoir des effets discutables. Sans parler des dangers liés à tout acte chirurgical, des erreurs possibles et du coût de certaines interventions la chirurgie n'est pas la panacée universelle et quand le contraste est trop grand entre la partie traitée et le reste du corps l'effet « jeune » recherché devient pitoyable. Heureusement nous pouvons préserver notre peau de nombreuses manières . Tout d'abord rappelons les principes de base pour un bon entretien : déjà avoir une bonne hygiène de vie, puis bien nettoyer sa peau matin et soir, bien l'hydrater et la protéger notamment contre le soleil ce qu'on aurait tendance à oublier par exemple en hiver ! Pour cela il faut bien la connaître, savoir repérer par exemple si notre peau est sèche ou déshydratée : ce n'est pas la même chose car dans le premier cas elle a besoin de gras et dans le second elle a besoin d'eau. Ensuite il faut bien choisir les produits avec lesquels on va entretenir sa peau. Il existe en pharmacie et cosmétique de nombreuses crèmes qui peuvent aider à en préserver la souplesse. Elles sont au collagène, à l'élastine, au rétinol, à l'acide hyaluronique, aux peptides, aux cellules souches, aux liposomes etc : il y a de quoi s'y perdre et il serait néfaste de vouloir toutes les tester avant de décider de celle qui nous convient. Les actions de certaines composantes ne durent que le temps où la crème est sur votre peau et il serait peut-être plus efficace par exemple de susciter la production de collagène dans les sous-couches plutôt que de s'en ajouter superficiellement car il n'est pas prouvé que les grosses molécules de collagène franchissent l'épiderme. Quel que soit le produit que vous souhaitez acheter (nettoyant, tonique, savon, crème), pensez à en vérifier les composants.Les crèmes ont besoin d'émulsifiants pour être onctueuses et bien lier leurs composants de base, or certains émulsifiants à base de stéarate sont nocifs car ils détruisent la couche externe de la peau. Elles ont besoin de conservateurs, or certains d'entre eux là encore peuvent se révéler dangereux. On se méfie maintenant du Paraben qui perturbe le système endocrinologique, et on se pose des questions sur l'urée et tous les dérivés du dioxane (produits terminés par « eth » ou « oxynol ») qui empêchent la peau de respirer. Les stabilisateurs de parfum à bas de phtalates et les sulfates à base de lauryl de sodium qui font mousser peuvent être finalement agressifs pour notre peau. Il existe peu d'études claires et fiables dans ce domaine étant donné la puissance des lobbies et même les produits dits « naturels »ne comportent souvent qu'un pourcentage, légalement suffisant, de composants réellement naturels. Beaucoup de produits franchissent aisément la barrière de la peau malgré ses 5 couches et c'est même souvent le but recherché alors attention aux produits chimiques. Une adepte des crèmes de beauté de nos grand-mères faites « maison » conseillait de se demander avant tout achat : pourrais-je manger tel ou tel de ses composants ? Sans aller jusque là je pense que nous absorbons suffisamment de produits chimiques dans la vie quotidienne sans pouvoir ni en mesurer ni en gérer réellement les effets et qu'il convient de redoubler de prudence au moment d'en utiliser volontairement sur notre peau. N'oublions pas non plus que les rides peuvent avoir du charme en ce qu'elle révèlent notre personnalité. 7 Les dents Notre sourire est l'un de nos gestes relationnels les plus simples et pour qu'il soit vraiment spontané il ne doit pas être gâché par la peur de montrer ses dents. En effet, d'une part, des dents mal alignées ou jaunies par la nicotine par exemple peuvent agir sur la confiance en soi , d'autre part notre cavité buccale répercute nos problèmes de santé internes, notamment par l'haleine, donc il est très important de prendre soin de nos dents. Ce n'est pas uniquement une question d'esthétique comme on pourrait le croire en retrouvant le même sourire d'une blancheur hollywoodienne dans de nombreuses publicités. Des dents tordues ou mal alignées suite à la perte de l'une d'elles ou à un encombrement lié à une mâchoire étroite créent du stress sur les muscles de cette mâchoire, accentuent leur usure et les risques de caries. Les personnes concernées n'ont pas nécessairement pu être prises en charge pendant l'enfance et le coût de la dentisterie esthétique est plutôt dissuasif ! Rien ne nous empêche pourtant de prendre le plus grand soin de nos dents pour limiter au maximum les risques d'ennuis dentaires . Il convient bien entendu d'en assurer un brossage régulier et quotidien sans oublier de brosser également les gencives et la langue sur laquelle s'accumulent les bactéries. A cet entretien régulier doit s'ajouter une alimentation saine qui ne comporte pas trop de sucre ou de boissons gazeuses et à laquelle il peut être bon de rajouter du fluor. Et bien sûr l'idéal serait d'abandonner résolument la cigarette responsable de la nicotine qui jaunit les dents. Un brossage après chaque repas serait bénéfique mais il est rarement possible le midi en raison des vies trop trépidantes que nous menons. Les produits rince-bouches viennent souvent prendre le relais en cas de brossage impossible ; ils présentent l'atout supplémentaire de supprimer les bactéries responsables entre autres du risque toujours mortifiant de gêner ses interlocutrurs par une mauvaise haleine. Attention à ne pas les choisir trop alcoolisés car dans ce cas ils dessèchent la cavité buccale et du coup favorisent la réapparition des bactéries ! Mais les rince-bouches sont plus efficaces que les bonbons à la menthe... Une bonne hygiène dentaire passe par un contrôle régulier fait par le dentiste même si le plus souvent on n'apprécie pas trop ces visites : seul un professionnel peut déceler l'apparition de problèmes qui en règle générale gagnent à être soignés dès cette apparition. En outre les cabinets de dentiste sont suffisamment bien équipés en général pour que les soins ne soient plus un calvaire ! Si vous appréhendez toujours d'aller chez le dentiste, veillez au moins à ce que vos enfants prennent dès le départ de bonnes habitudes à la maison et n'hésitez pas pour la première fois à leur prendre rendez-vous soit chez un dentiste-pédiatre soit chez un professionnel dont le cabinet leur inspire confiance : posters colorés aux murs, jeux ou livres dans la salle d'attente et , ce qui vient à la mode, écran télé au-dessus du fauteuil dentaire pour distraire l'enfant. Faire prendre aux enfants l'habitude de se brosser les dents régulièrement n'est pas facile car d'une part le bon mouvement ne leur est pas aisé à pratiquer, d'autre part ils ne voient pas que leurs dents sont sales. Petit conseil pédagogique : évitez le « Brosse-toi les dents et au lit ! » Si vous reliez le brossage des dents à une action qu'ils détestent faire (aller au lit !) ne soyez pas étonné de votre peu de succès... 8 Le Cancer Principale cause de décès au XVIIIè le cancer ou « crabe »Mais semble revenir en force dans nos sociétés contemporaines. Il est fait état annuellement de 140000 morts en France et 6 millions dans le monde. La consommation trop importante d'aliments transformés, l'absorption grandissante incontrôlée et incontrôlable de substances cancérigènes et notre mode de vie jouent certainement un rôle dans cette progression inquiétante. Les cellules de notre corps ont le pouvoir de s'adapter et de se multiplier pour garantir notre survie : c'est ce qu'on nomme l'homéostasie ; ainsi en cas de blessures de nouvelles cellules apparaissent qui permettent la cicatrisation. Dans le cancer ce processus de régulation s'emballe et les cellules se mettent à proliférer sans raison et surtout hors du contrôle homéostasique. Il s'ensuit que le cancer peut se développer dans n'importe quelle partie de notre corps puisque notre système immunitaire ne sait plus identifier les cellules anormales pour nous en débarrasser. Ce développement sera d'autant plus rapide que la croissance naturelle du tissu atteint est elle-même rapide. Il s'ensuit également qu'il y a beaucoup de formes de cancers possibles et qu'une grande variété de symptômes peuvent les accompagner. Il s'ensuit enfin que plus un individu est jeune plus le développement de son cancer risque d'aller vite. Les formes les plus immédiatement identifiables sont celles qui concernent le cerveau, les seins, les poumons, le côlon et la prostate. Mais certains autres cancers se détectent plus difficilement ce qui est regrettable lorsqu'on sait combien la précocité de la détection peut être prépondérante dans l'éventualité d'une guérison. Actuellement les traitements sont relativement réduits : couper la partie malade par la chirurgie, ou la brûler par la chimiothérapie et /ou la radiothérapie ! Les symptômes sont traités mais les causes ne sont pas réellement identifiées. On remarque également que le cancer est rarement traité dans une démarche globale vis à vis du corps et rien ne prouve que cette approche trop ciblée soit la meilleure démarche. En l'absence de certitudes vis à vis de ce fléau moderne qui semble pouvoir abattre n'importe qui et n'importe quand on ne saurait trop suggérer d'être attentif à son hygiène de vie et son alimentation. Tout le monde sait que le tabac, l'alcool, le soleil etc etc jouent un rôle dans certains cancers mais la prévention doit aussi passer par la détection des substances à risque aussi bien dans notre alimentation que dans les produits d'usage quotidien tels que les cosmétiques et les teintures par exemple. Paraben, ammoniac et autres substances nocives sont maintenant prises en compte par les fabricants mais pour combien d'autres conservateurs et additifs de toutes sortes dont il est encore malheureusement impossible de tester les effets en raison du manque de recul ! Prendre soin de soi, bouger, manger coloré et naturel, bien user du soleil : ces comportements s'ils ne nous mettront pas nécessairement à l'abri d'un possible cancer nous assureront au moins une meilleure qualité de vie. 9 Maladies et handicaps Il existe à notre époque de nombreuses sources de maladies et handicaps qui étaient jusque-là inexistants ou ignorés du fait de leur rareté. Les problèmes auditifs se sont accentués avec les walkman (un adolescent sur 5) ; les problèmes visuels ont été multipliés par les jeux sur consoles individuelles et ordinateurs. L'usage abusif et inconsidéré des produits chimiques dans un nombre toujours plus grand de secteurs (agriculture, alimentation, cosmétique etc) ont développé de nouvelles intolérances et allergies comme par exemple l'intolérance au gluten : ainsi il est effrayant de penser qu'une goutte de colle derrière un timbre léché innocemment suffit à déclencher des symptômes handicapants chez les personnes dont l'intestin grêle ne supporte plus le gluten alors que celui-ci est omniprésent dans notre quotidien ! Pesticides dans l'agriculture, colorants alimentaires, conservateurs de toutes sortes : la méfiance est de mise maintenant dans tous les domaines ! Notre mode de vie lui-même, souvent trop stressant, accentue les désordres provoqués par notre mode d'alimentation. Le remplacement de la lecture par les jeux vidéos dont nous mentionnons les effets indésirables sur la vision des adolescents est peut-être également à l'origine de la recrudescence des dyslexies de toutes natures( dyspraxie, dyscalculie dysorthographie...) et des troubles comportementaux du type TDA qui allie troubles de l'attention, hyperactivité et impulsivité. Usage compulsif de la télévision et des jeux vidéos : cause ou effet? Les scientifiques ne savent pas répondre ; le recul manque pour apprécier les effets secondaires de techniques apparues trop vite et en trop grand nombre en même temps. Certains s'inquiètent aussi des répercussions futures possibles de la recrudescence des champs électromagnétiques, de l'absorption continuelle d'ondes par les antennes-relais et surtout par les portables constamment en service chez nos enfants. L'allongement de la durée de vie est merveilleux mais bien évidemment nous sommes confrontés à une augmentation des cas de maladie de Parkinson, d'Alzheimer, du nombre des cancers , alors qu'au siècle dernier les gens décédaient avant d'atteindre l'âge concerné par ces problèmes de santé. Nous avons certainement joué à l'apprenti-sorcier dans certains domaines (cf par exemple la crise de la vache folle!) mais il est difficile de faire marche arrière ! A toutes ces nouvelles sources de maladies et handicaps s'ajoute le fait que les tabous concernant les handicapés de toutes sortes se lèvent peu à peu : des films mettent maintenant en scène des personnages en fauteuil roulant par exemple ; leurs droits sont davantage pris en compte, ils s'insèrent plus facilement dans le quotidien de notre société et de ce fait donnent partiellement l'impression d'être eux aussi en augmentation. Tous ces facteurs transforment profondément notre société qui doit faire face au plus vite aux nouvelles situations qu'elle a elle-même suscitées et face auxquelles elle est encore bien trop souvent démunie. Maladies et handicaps évoluent en effet au même rythme que notre société voire malheureusement la dépassent parfois !
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement